Tour des Séolanes en VTT ou "Jamais, plus jamais... ou quand j'aurai réussi à oublier !!!"
Je vais essayer de vous raconter un peu ce qui fut à la fois un grand moment de VDM (Vélo de Montagne) et à la fois l'une des sorties les plus éprouvantes que j'ai eu faite !!
Tout a commencé le vendredi en fin d'après-midi avec la virée de Denis (Cafouillon) qui a tenu, à tout prix, à venir chercher chacun de ses petits copains de VTT en faisant le trajet "Le Rove - Vitrolles - Rousset - Pertuis" pour que nous ayons tous le plaisir d'être véhiculé (un très grand merci, denis !! ;) )
Hélas, on s'est pris un méga bouchon de plusieurs kilomètres entre La Barque et le Jas de Bouffan, du jamais vu hors période de vacances scolaires !!?!! On est donc arrivé sur Pertuis vers 19h45, soit quasiment 3/4 d'heure de plus que prévu...
Bref, on se retrouve tous les 4 (Denis, Pilou, Bertrand -Zigzag- et moi) en partance pour le Mousteiret dans la joie, la bonne humeur et les fous-rires !
On arrive chez Laurent vers 21h et des poussières. Lo envoie le barbecue, sort l'apéro et ce sera le début d'une soirée mémorable, passée plié en deux de rire avec une connerie toutes les 20 secondes !!!
Chez Laurent, vendredi soir, autour d'une bonne tablée !
Au-dessus de nous, le ciel étoilé est magique ; on voit des milliards d'étoiles et la Voie Lactée - Bertrand n'en croit pas ses yeux !
Après "moultes" cannettes et verres de rouge et de rosé, on s'endort enfin vers minuit passé... Je dors dans ma tente, les autres dans la maison.
[...]
7h00 du mat : Laurent vient me réveiller et je dois avouer que le réveil est difficile !!! On a un peu abusé de la boisson hier soir et ça se payera !!
Il fait une journée magnifique, à peine frais et, sitôt un bon et copieux petit déjeuner avalé, on embarque pour le début d'une folle journée...
8h10 : On arrive à Méolans où Gilles (Gil_bib) et JB (un pote à lui que je connaissais déjà) nous attendent depuis un bon bout de temps déjà, complètement transis de froid car il fait... 3°C !!! Et oui, Méolans, c'est dans un creux profond de la Vallée de l'Ubaye et il y fait souvent bien, bien froid !!!!
Méolans, 8h30, 3°C !!
Bertrand a des problemes avec sa tige de selle télescopique.
8h30 : On roule enfin sur les vélos, en empruntant deux ou trois bons kilomètres de route. Ça grimpe régulièrement et ça permet déjà de s'élever de 200m de D+ sans gros effort.
En montant par la piste, une belle vue sur les falaises d'escalade de Méolans
Puis c'est la piste, longue, bien raide par endroits mais roulante. En fait, contrairement à ce qui était noté sur la carte, une nouvelle piste permet de s'élever très haut dans la forêt et de shunter 80% du premier portage. C'est une excellente nouvelle !!!
Enfin, après de longs efforts, on arrive sur le bon sentier qui va nous conduire jusqu'à la Cabane de Gimette.
Arrivés au Clôt du Roi, un rayon de la roue arrière de Laurent casse soudain, à l'arrêt !
Vue sur la vallée de l'Ubaye avec le Grand Bérard tout au fond...
La première partie du sentier roule mal et peu mais la seconde, qui s'élève dans une belle forêts de mélèzes dont certains sont très très vieux, est roulante et agréable.
Entre le Clôt du Roi et la Cabane de Gimette ...
On arrive ainsi à la Cabane de Gimette, à peine entamés et non à bout de souffle comme on l'avait initialement supposé !
Arrivée en "tchou-tchou" sur la Cabane de Gimette.
L'endroit est splendide. Un couple d’aigles royaux quitte les lieux à notre arrivée.
La Grande Séolane apparaît enfin, majestueuse, avec ses immenses parois de calcaire aux tons gris, beige et brun.
Alpages, melezin et Grande Séolane.
Après une courte pause, on repart à travers l’alpage ; l’herbe retient nos roues et il faut forcer davantage pour avancer… Puis, on vient buter au pied d’un grand escarpement où il faut de nouveau pousser les vélos. Là, j’ai un premier gros coup de pompe et je traîne, loin derrière le groupe.
Pilou et Laurent au début du ressaut, sous la Grande Séolane.
Dans la longue traversée de l’escarpement, une source est carrément prise par la glace ; pourtant, dans l’effort, nous ne nous rendons pas compte qu’il fait si froid, à l’ombre de ces grandes parois…
Enfin, nous atteignons le Col des Thuiles. Nous devions y déjeuner mais finalement, nous repoussons cette échéance. Il est pourtant déjà 12h15… Nous n’avons fait qu’un petit quart de l’itinéraire prévu !!!!
Du Col des Thuiles, vue sur la Petite Séolane.
Au col, nous croisons trois randonneurs qui vont s’attaquer au sommet de la Grande Séolane ; ils regardent nos vélos et nos accoutrements avec une grande perplexité !!
La première partie descendante nous sourit enfin sur… 50m !! Et il faut se résigner à remonter encore, sur un terrain qui devient de plus en plus rocheux jusqu’à devenir inroulable. S’ensuit alors une longue, longue traversée du désert, mi-portant, mi-poussant, à massacrer nos chaussures dans des océans de blocs de pierre. Au-dessus de nous, un premier vautour vole en cercle…
Les immenses pierriers qui "coulent" à l'est de la Grande Séolane.
Même s’il est vrai que le paysage proche (les falaises somptueuse de la Grande Séolane) et lointain (les Alpes du sud qui apparaissent merveilleusement belles dans une lumière incroyable), chaque pas commence à user notre moral. Nous qui étions venus pour rouler sur de nombreux secteurs, nous nous retrouvons condamnés à pousser/porter, à marcher avec nos montures devenues d’inutiles boulets…
Une vue vers le nord avec le Brec de Chambeyron couronné de neige !
L'extrémité méridionale de la Grande Séolane.
Nous nous regroupons une fois, sous la Tête de Sestrière au sommet de laquelle il faudra monter. Le groupe part devant et monte par le travers puis par la crête. A souffrir, je décide de monter directement avec un rythme de marche en montagne, comme lorsque je porte un gros sac à dos (vélo ou sac à dos, c’est quasiment le même poids mais au moins, le sac à dos est fait pour être porté, lui !!!).
J’arrive enfin aux trois-quarts de l’arête sommitale et rejoins mes compagnons d’aventure au sommet.
D’ici, la vue est splendide et tous, hormis moi, découvrent enfin la vallée de Laverq et le Massif de l’Estrop.
Enfin arrivés à la Tête de Sestrière !!
Le vaste Massif de l'Estrop et le sommet homonyme, au centre.
La Vallée du Laverq, vue depuis le début de la descente.
La face sud de la Grande Séolane qui se dévoile en commençant la descente.
La Petite Séolane.
Mais la fatigue est là, après cette longue et harassante montée et nous pensons davantage à nous restaurer et à reprendre des forces qu’à simplement admirer le paysage !
Le déjeuner est vite englouti puis tous se couchent dans l’herbe rase pour rechercher dans le sommeil un petit repos réparateur… Certains somnolent juste, d’autres s’endorment !
Mais le temps passe trop vite et il est bien vite 14h15. Même si une longue descente nous attend à présent, il est temps de vite repartir. Je réveille tout le monde et on se lève avec moult douleurs dans les jambes et le dos !!!
La descente… Ce devait être un très grand moment de VDM mais, hormis les premières centaines de mètre, le sentier, déjà étroit, se met vite à surplomber de dangereux précipices… Un écart et c’est la fin.
Au tout début de la descente très exigeante, Laurent abime un flanc de son pneu.
Eh oui, Laurent, c'est une roue !!
Du coup, sans trop chercher à comprendre si mes compagnons sont passés ou non intégralement sur les vélos, je choisis personnellement d’alterner roulage et poussage. Enfin, je pense que j’ai du pousser/porter plus de 70% du temps !!!!
Au fur et à mesure que je suis ce sentier vraiment dangereux, je me dis que décidemment, cet itinéraire n’est vraiment pas adapté aux VTT ! De plus, une méchante petite voix dans ma tête me dit que je vais me mettre une grosse boîte aujourd’hui et cette pensée malsaine finit par m’obséder, me rendant encore moins sûr de moi au fur et à mesure de la descente…
L'un des très nombreux passages en encorbellement du single de descente.
Laurent.
Après de nombreux passages particulièrement exposés, je rejoins enfin mes compagnons aux abords d’un profond ravin où je récupère de l’eau. Je leur exprime que, pour ma part, je ne ferai pas la boucle des Eaux-Tortes, comme initialement prévu. La plupart se joignent à mon avis car, de toutes façons, il est déjà 15h30 et faire l’intégralité du parcours nous amènerait très probablement à finir la boucle bien tard dans la nuit…
Seul Laurent, toujours aussi kamikaze, envisage encore d’y monter !
En attendant, nous abordons enfin une partie assez roulante du single, dans une belle forêt où le sentier disparaît à moitié sous les séneçons et les framboisiers. C’est un peu plus loin qu’au hasard d’une gamelle parmi quelques blocs rocheux, je suis allé embrasser les orties !! Ouille, ça brûle pendant longtemps ces petites choses-là !!
Vers la fin de la descente, cette petite cabane sommaire me rappelle le jour de 1995 où j'avais dû m'y abriter d'un très gros orage !!
Je rejoins le groupe au-dessus de Plan-Bas, aux abords d’une jolie petite clairière. Enfin, le terrain permet de tout lâcher et de s’amuser un peu. Mais ce sera de courte durée car JB pince et il faut s’arrêter et attendre la fin des réparations… Avec Denis et Pilou, on s’enfonce à pied parmi les framboisiers pour rafler les derniers fruits de l’été. On mangera même quelques groseilles ! Miam ! Miam !
La réparation terminée, tout le monde reprend le petit chemin pour rouler sur… 150m ! Et oui, on est déjà à Plan-Bas où se trouve une grande bâtisse désaffectée.
Là, le groupe choisit de se scinder. D’un côté, Pilou et moi descendrons directement sur l’Abbaye du Laverq tandis que les plus courageux (et les plus en forme) remonteront sur 150m de D+ environ pour aller rouler le coteau sud de la Vallée du Laverq.
De fait, j’entame avec Pilou une belle descente rapide, sur un vieux chemin et franchement, même s’il ne s’agissait pas d’un single, c’était plutôt plaisant ! On rejoint donc l’abbaye du Laverq, non sans que je pince une fois en franchissant à fond de ballon des lits de roche et des gués où ça tabasse bien.
Pilou et moi arrivons au Laverq par une bonne piste très roulante.
La face sud de la Grande Séolane, vue des environs du Laverq.
La Petite Séolane, vue du Laverq.
Arrivés au Laverq, Pilou refait son plein d’eau à la fontaine du coin et je vais me renseigner pour savoir si on peut boire un café au gîte…
Le très beau et haut clocher de la minuscule abbaye !
Voilà tout ce qui constitue le minuscule hameau du Laverq !!
Hélas, j’apprends par des randonneurs que le gîte est ouvert mais qu’il n’y a aucun gardien ; on ne peut qu’y passer la nuit. Il n’y a rien à consommer sur place, malheureusement ! On opte donc pour le plan sieste mais on se dit assez vite que c’est encore une perte de temps. Oui, car les autres ont encore vraisemblablement plus de caisse que nous et nous allons les retarder dans la dernière montée si nous restons là à les attendre !
Nous choisissons donc de les joindre au téléphone avant de constater qu’ici, il n’y a pas une once de réseau !!!!
Tant pis, nous décidons de partir à l’assaut du dernier mur, haut de 670 mètres…
Cette ultime montée, je la connais et j’en ai un souvenir horrible. Pour l’avoir parcourue à pied, avec un sac bien lourd sur les épaules, et à froid (j’étais alors garé au Laverq) en 1995, je m’étais dit alors que plus jamais je ne repasserai par ici chargé. Et pourtant, m’y revoilà, 17 ans plus tard, à crapahuter droit dans la pente avec un vélo de presque 14 kg sur mon épaule !!!
Pas après pas, avec Pilou, nous gagnons un peu de terrain sur la dénivelée mais c’est interminable et l’heure passe, inexorablement. Nous ne savons toujours pas où sont nos compagnons et espérons qu’ils auront compris, en ne nous voyons pas au Laverq, que nous avons pris l’option de commencer à monter…
De là où nous faisons la pause, une vue vers là d'où nous venons !
Passés les 300 premiers mètres de D+, nous choisissons, Pilou et moi de faire une vraie pause car nous n’en pouvons plus. C’est là que, tout soudain, apparaissent au bas de la pente nos camarades d’infortune, les traits tirés et le pas bien lent.
C’est Laurent qui est en tête, portant son vélo sur les épaules.
Il nous explique très vite que nous avons fait le bon choix car, encore une fois, la majeure partie de l’itinéraire qu’ils ont suivi était inroulable et de peu d’intérêt !!
On discute un court moment mais il faut repartir vers le haut.
Bien vite, je ressens un sursaut d’énergie et j’avance mieux. D’ailleurs, pour une fois dans la journée, je suis en tête du petit groupe !!
Mais c’étaient là mes dernières forces…
Quelques minutes plus tard, je suis au bord de l’épuisement. Je me mets à marcher sans comprendre, sans pouvoir réfléchir à quoi que ce soit. J’ai les jambes coupées, le souffle court, et mon dos me fait horriblement mal à force de porter le vélo.
Pas après pas, en essayant de garder le cap, je me force à avancer. Je n’ai qu’une envie : Me débarrasser de mon vélo qui me scie l’épaule. Mais je sais que je ne peux rien faire d’autre que d’avancer en serrant les dents et en espérant le col tant attendu…
Il est 19h00 quand enfin j’atteins celui-ci, à la limite de l’effondrement physique et moral. Je ne comprends pas pourquoi je suis aussi fatigué et je me dis que je n’ai vraiment pas assez d’entraînement pour envisager des tours comme celui-là.
Je m’effondre bien plus que je ne m’assois sur la terre claire du col, rejoignant ainsi quatre de mes amis, arrivés avant moi. Seuls Laurent et JB sont encore derrière.
L’avantage de l’heure bien tardive, ce sont les somptueux effets de lumière qui se déclinent au soleil couchant sur les trois Séolanes, la Grande, la Petite et la Séolanes des Besses.
La Séolane des Besses dans la lumière du couchant.
Muette prière du vététiste épuisé !
Laurent, notre chef spirituel (mais alors très spirituel !!) du jour !
Nous faisons de belles photos de ces paysages inoubliables et faisons tous le constat que la beauté des lieux mérite probablement tous les efforts consentis !
Reste maintenant à descendre et à gérer l’immense fatigue pour limiter la casse…
Une fois tous rassemblés et rassérénés par quelques aliments salés et sucrés, nous prenons le petit sentier qui descend droit sur Méolans.
Celui-la aussi, je m’en rappelle bien mais cette fois-ci, c’est un très bon souvenir !!
Je sais qu’enfin, nous pourrons prendre beaucoup de plaisir dans cette ultime dégringolade vers les voitures.
Et pourtant, ma mémoire était bien en dessous de la splendide réalité qui nous attend : Le long single de descente est un sentier majeur pour la pratique du VTT !!
Ce sont 620m de D - qui nous attendent à présent et il faut mobiliser toute notre concentration si on ne veut pas se mettre au tas !
La descente s’avère très vite très rapide, la pente est sérieuse et le sol est bien glissant, soit de terre, soit d’herbe rase. Parfois, les freinages sont « limite » et les freins chauffent à bloc !! On sera quelques-uns à se faire de jolies frayeurs sur des virages surprenants, des racines traîtresses ou des pentes trop abruptes mais dans l’ensemble, c’est passé sans aucune casse mécanique et sans bobo !!
Un seul regret, comme toujours, c’est de ne pas avoir un seul cliché de ce parcours d’anthologie !
Peu à peu, en ce qui me concerne, je retrouve quelques forces malgré des crampes qui assaillent mes mollets ! Mais surtout, je reprends du plaisir à me trouver là, à piloter mon vélo et à chercher des trajectoires… Enfin, je me dis que je n’ai pas autant souffert pour rien : La récompense est là et elle est de taille !!!
Embrasement de la Séolane des Besses à la toute fin du parcours ...
Pourtant, après une descente de tous les diables, le single rejoint une piste puis c’est une route bitumée qui nous ramène aux voitures. Il est 19h45 et la nuit tombe doucement sur Méolans et sur l’Ubaye…
Denis, avec toute la gentillesse qui le caractérise, va devoir conduire jusqu’à Pertuis, puis Rousset et enfin Vitrolles avant de pouvoir rejoindre les siens au Rove, aux portes de Marseille. Pour ma part, je suis plombé de fatigue, mes jambes me font très mal, mes épaules aussi et je bénis notre pilote d’avoir eu l’excellente idée de m’empêcher de prendre ma voiture hier soir ; j’aurais peut-être eu beaucoup de mal à rentrer jusque chez moi vu mon état !
La route du retour est bien moins joyeuse et animée que celle qui nous avait conduit au Mousteiret la veille… Pilou s’endort, Bertrand somnole et je m’efforce de rester éveillé pour tenir compagnie à Denis dont je perçois l’intense fatigue.
Enfin, à 22h15, Denis me débarque devant chez moi.
Quelle incroyable journée… Comment la qualifier ?
Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas allé aussi loin dans l’exploitation de mes dernières ressources physiques. C’est sûr que j’y ai laissé des plumes, j’y ai d’ailleurs perdu quasiment 3 kg !!
Mais malgré l’épuisement, malgré les moments où j’ai eu de la colère contre mon incapacité à avancer, malgré mes peurs et mes doutes, j’ai probablement vécu là un de mes moments les plus forts, les plus intenses ; l’un de ceux qu’on n’oublie jamais au cours d’une vie et qu’on a toujours du mal à classer, dont on a du mal à parler …
C’était juste une grande journée.
C’était juste d’excellents camarades
C’était juste une journée d’enfer au cœur du Paradis !!!!!!
Un très grand merci à Laurent pour son accueil et sa gentillesse,
Un immense merci à Denis pour le transport
Et merci à tous de m’avoir accepté comme le boulet du jour !
Aujourd’hui, dimanche, lendemain de ce rude périple, je suis un peu fiévreux et j’ai une très grosse crève ; peut-être était-ce en partie la raison de cette lourde fatigue qui m’a plombé tout au long de la sortie… Ou peut-être suis-je définitivement trop usé pour ce genre de grosse sottise !!!!!
Les photos, c'est par ici :
https://picasaweb.google.com/104675165079638287183/TourDesSeolanesAVTT15092012
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